C'est peut-être une soirée historique qui s'annonce à Spremberg, ou alors une cruelle désillusion. Après un bon match nul en Angleterre contre Newscastle (1-1), la semaine passée, les Sprembergeois ont une opportunité en or de rallier la finale de la Ligue Europa, ce qu'aucun club simtopien n'a fait jusque là. Au mieux, ce fut une victoire en Conference League (et une autre finale à disputer aussi cette saison). Comment s'est déroulée cette manche retour, face à son public ?

La rencontre a démarré à l'avantage des Anglais, bien plus incisifs et tournés vers l'avant. Newscastle United confisqua le ballon et chercha très rapidement son attaquant, Isak. Zaha et Saint-Maximin fournissaient beaucoup d'efforts sur leurs ailes, pour approvisionner le buteur, mais la défense simtopienne tenait plutôt bien. Après dix minutes à ce train-là, cependant, la maison sprembergeoise vacilla. Sur un bon déplacement côté droit, de St-Maximin, qui chercha dans l'axe dans la surface Isak, ce fut une mésentente entre Caleta-Car et Bergamaschi qui amena le but. Caleta-Car coupa la passe anglaise pour Isak, mais sans appuyer sa passe vers un Bergamaschi qui avait, lui, anticipé une sortie dans les pieds d'Isak... Le ballon rebondit sur Bergamaschi, pour arriver dans les chaussures de Zaha, qui avait bien suivi, et put enchainer avec une frappe au sol. Les Anglais prenaient l'avantage, récompensés de leurs efforts offensifs. Côté Spremberg, c'était la soupe à la grimace, et surtout, le fonds de jeu ne progressait pas. Avec ce but encaissé à la 12e minute, cela eut le mérite de pousser les Simtopiens à s'ouvrir un peu plus au danger et à aller chercher le but anglais.

Cela arriva quelques minutes plus tard, avec un Spremberg jouant plus libéré. Thauvin récupéra un ballon au milieu de terrain, à droite, et lança dans la foulée Capa sur l'aile. Ce dernier s'enfonça rapidement vers la ligne de but adverse. Voyant une zone propice où placer son centre, il expédia une forte passe rasante vers l'axe, entre le point de pénalty et la limite de la surface de réparation. Tada arriva comme une flèche pour reprendre, en décroisant un petit peu, et placer le ballon au ras du poteau droit de Pope (26e). Les deux équipes étaient de nouveau à égalité sur les deux matches. Newscastle ne baissa pas la tête, et les attaques se poursuivirent. Hoedt et Caleta-Car n'étaient pas forcément les plus rassurants, mais la charnière réalisait un bon travail tout de même. Isak buta souvent sur eux jusqu'à la pause. Quant aux ailes, Kryner remodela son bloc-équipe en poussant Furuhashi et Thauvin à défendre plus bas, le long des lignes de touche. Le score se figea jusqu'à la pause, avec quelques frissons dans le dos des supporters sprembergeois, mais l'exploit restait possible. 

En seconde période, les Anglais continuèrent leurs assauts, mais avec un peu moins de mordant et de précision, pendant que les Sprembergeois décidaient de sortir de leur moitié de terrain pour aller gêner Newcastle sur ses terres. Cela permit à la rencontre d'avancer, sans que les Ours du Nordviken ne soient réellement inquiétés, ni mis en danger. Le chrono défila, tranquillement, et tout le monde côté sprembergeois commençait à envisager les prolongations... Ademi ne chercha plus trop à peser sur la défense adverse, venant défendre au milieu de terrain, et décrocher bas pour récupérer quelques ballons à exploiter. Les Anglais contrôlaient plutôt bien le milieu de terrain. Et puis la 74e minute arriva. Celle qui changea beaucoup de choses. Et comme des images (même un peu floues) valent mieux qu'un discours :

C'est donc Savanier qui débloqua la situation en seconde période, sur une merveille de coup-franc. Le Français enroula parfaitement sa frappe pour la lucarne gauche de Pope. Le début de seconde période de Spremberg, plus offensif, se voyait récompensé de la meilleure des manières. Les Simtopiens prenaient l'avantage dans la rencontre, après avoir été mené, et commencèrent le plus difficile : conserver cet avantage coûte que coûte. Cela offrit un dernier quart d'heure très (trop ?) stressant pour les supporters sprembergeois, Newscastle augmentant le nombre de tirs et d'attaques placées jusqu'au coup de sifflet final. Les Sprembergeois auraient pu "tuer" la rencontre, en contre-attaque, mais Armstrong, essoufflé par sa remontée de balle, manqua de lucidité au moment de placer sa frappe. Mais cela resta sans conséquences, Spremberg parvenant à conserver son avance jusqu'au coup de sifflet final. Le stade du Phénix pouvait s'embraser.

En finale, Spremberg BK affrontera les légendaires Reds de Liverpool FC.