Cette fois, ça y est, la compétition officielle reprend pour (presque) tous les clubs. C'est l'heure de la première journée de la Coupe de la Ligue. Quatre poules de cinq clubs, une seule rencontre entre clubs, mais chaque équipe joue deux fois à domicile, deux fois à l'extérieur. Le tirage au sort du calendrier a aussi son importance, du coup. Et, à chaque journée, un club reste à la maison, exempt, pour regarder les adversaires jouer (ou pas).

 

Commençons donc par le groupe A, avec un derby avalonien pour débuter : le KVZ Hament recevait le RRC Armorbeek. Les équipes se sont déjà affrontées en JupiCup (victoires 2-0 et 3-1 pour le KV), mais cette fois, ce n'est pas pour une coupe régionale, mais une nationale. Et la sentence fut rapidement prononcée par Hament. Enfin, c'est ce que l'on crut, quand le KV se retrouva à mener facilement 3-0 juste après l'heure de jeu grâce à son duo de feux follets Graziano Pellè et Charlie Austin. Que serait l'attaque du KV sans eux ? Une tête d'Austin à la 34e minute à la retombée d'un corner tiré par Meunier, puis une accélération dans la moitié de terrain d'Armorbeek depuis Lainier pour Charlie Austin qui trouva dans la profondeur Graziano Pellè, juste avant la pause (45e). Enfin, en seconde période, Meunier (encore à la baguette), plaça un bon coup-franc tiré sur le flanc gauche pour le premier poteau où surgit Pellè pour un doublé de la tête (3-0, 68e). On pensait donc les carottes cuites pour Armorbeek. C'est à ce moment qu'ils se réveillèrent pour revenir dans la partie et pousser le KV à défendre bec et ongles leur avantage. Luka Antoons fut tout heureux de voir la tête de Fer rebondir sur le poteau puis lui revenir dans les pieds face à un but déserté par Dorigeon qui avait plongé trop vite. Le but de l'espoir le plus facile du monde (73e, 3-1). Ensuite, à la fin d'un mouvement collectif avec de multiples passes, Ristovski parvint à s'approcher de la surface pour trouver dans un trou de souris De Smet, qui se retourna, solide sur ses appuis, pour placer une frappe croisée que Dorigeon ne put que regarder filer dans son petit filet (87e, 3-2). Le KVZH trembla jusqu'à la fin mais s'impose tout de même 3 buts à 2.

 

A Sliasthorp, les locaux entamaient leur compétition en accueillant Warwickal FC. Un duel de clubs discrets, mais qui ont faim. Des deux, ce furent les ratons qui ont eu le plus d'appétit. Deux occasions franches, deux buts, malgré une possession pour les visiteurs. De quoi être un peu dégoûté du scénario pour Warwickal. Le premier but est arrivé sur une erreur de compréhension entre Biscuit et Papadopoulos, qui se sont raté pour faire la passe... dans leur surface ! Lundberg a bien flairé le coup et la sanction a été immédiate : interception, frappe enroulée, ouverture du score (30e, 1-0). Le second but fut encore plus cruel avec une défense lente, que MArch put contourner côté droit pour centrer et trouver la tête croisée de Cyr, le gardien Robu étant pris à contre-pied (84e, 2-0). Sinon, le reste du temps, Warwickal campait la moitié de terrain de Sliasthorp, en vain donc...

 

Dans le groupe B, c'est assez compliqué de raconter quelque chose, pour les deux rencontres, car aucune équipe n'a voulu pratiquer du jeu. Cest assez étonnant, car d'habitude les Aguazul Papaya aiment bien jouer l'offensive, chez eux ou chez les autres, mais là, dans leur antre, ils firent chou blanc. Rien de dangereux à envoyr à St-Patrick. United a bien fait le dos rond pendant une heure et puis... Et puis, United a trouvé l'ouverture, en mettant à la faute la défense des Iguanes : pénalty ! La recrue argentine Benedetto ne se fit pas prier pour ouvrir la marque en prenant à contre-pied Vaclik (74e, 1-0). Le score ne bougea plus, St-Patrick étant plus piquant qu'un hérisson.

 

Et que dire sur Irwellshite United - Inter Utopia ? Les tout récents vainqueurs de la Super Coupe ont semble-t-il eu un petit peu de mal à digérer ce match, car ils semblèrent léthargiques. Les Red Ratons ne proposèrent pas grand-chose de plus, semblant presque satisfaits de ne pas subir la fougue de Lafôret ou de Gadj. Et les minutes passèrent, sans quele public ait vraiment de quoi s'enthousiasmer. Utopia fut toutefois la plus proche d'ouvrir la marque mais Roque Mesa, à 25 mètres plaça certes une frappe de mule mais trop centré sur le gardien Guy O'Teen, qui coupa la trajectoire du ballon pour le mettre en corner "qui ne donnera rien" (comme le veut l'expression consacrée). Les deux équipes débutent la compétition par un triste 0-0, à se demander si le sponsor n'est pas Conforama.

 

Arrive le groupe C et ses matches rookies - anciens. Le Spartak Grostov (rookie) face au Standard Tygres (champion 2010) et Spremberg BK (champion... non pas encore, mais bientôt ?) face au Zénith Kirkov (rookie). Les deux apprentis ont démontré toute leur envie, leurs promesses futures. Le Spartak a tenu tête à Tygres, faisant jeu égal, si on se base sur les statistiques (quasiment autant de tirs, et de tirs cadrés), une possession de balle quasi à l'équilibre (48-52), 7 corners, 29 touches, ... de part et d'autre. Mais, une grosse différence au tableau d'affichage : le but de Marega dès la 6e minute. Une contre-attaque éclair que n'aurait pas renié quelques états-majors militaires... Roshgan récupéra dans l'axe, devant sa défnse, puis trouva Vlasic. Ce dernier remonta 20 mètres avant de décaler à gauche Marega. L'attaquant fit le reste, déposant Cathcart, puis esquivant le tacle de Criscito pour se présenter en vainqueur face à Padt. Chirurgical et suffisant finalement pour que le Standard remporte son premier match de la Coupe de la Ligue (qu'ils ont gagné en 2011).

 

A Spremberg, les loups de Kirkov ont eu le ballon les deux tiers du temps, pour ne rien en faire, si ce n'est subir les contres-attaques des Sprembergeois, rompus à cet exercice. Longtemps, le Zénith a su contrecarrer les relances sprembergeoises. Mais après l'heure de jeu, la fatigue s'est clairement faite sentir et là, Spremberg appuya rapidement là où ça fait mal pour se mettre à l'abri. Del Campo trouva facilement Junior dans la surface pour une tête smashée imparable du défenseur sprembergeois (74e, 1-0). Et dans la foulée, Kirkov prit un dernier coup de bambou. Mendez passa en retrait dans l'axe pour Cardonna, qui rata son contrôle. Kardec intercepta le ballon pour le passer à Illicic qui progressa. Arrivé dans la surface il remit en arrière pour Armstrong lancé à toute blinde. Le Sprembergeois contrôla pied gauche puis frappa lourdement pied droit. Biscuit eut beau se détendre de tout son long, il ne put rien sur la frappe. Le break (définitif) était fait : 2-0 (76e) ! Les anciens auront été sans pitié pour leurs jeunes padawans.

 

Enfin, dans le groupe D, deux derbies ouvraient les débats. Un dans l'est asahien, l'autre dans le froid nordvikien. Il y en a pour tous les goûts à Simtopia. Étrangement, à Dvalin, le SKD laissa l'emprise du jeu à son adversaire venu le défier : Kattegat IF. Ces derniers ont kif-fé l'accueil, ouvrant rapidement la marque par Ingvar (3e). Un excellent coup-franc indirect tiré côté gauche à 20 mètres par Caprari pour la tête d'Ingvar au premier poteau. Imparable, d'autant plus que Blaeng Hrafnsson était sorti de ses buts sans véritable plan de bataille... Dvalinn galéra pour revenir sur Kattegat, surtout en jouant principalement le contre. Pas simple, mais alors pas du tout simple, même si le KIF n'en profita pas pour faire le break. Et la confiance revint progressivement dans les têtes de Dvalinn, les occasions franches devenant plus régulières. Benitez, à la 49e minute, toucha du bois ; puis Bakambu se manifesta avec un duel face au gardien que ce dernier remporta du bout des doigts (54e). Isleifsson, sur corner, ne fut pas loin de trouver le cadre (59e). Mais ce fut la star Bakambu qui remit les siens dans le sens de la marche, avec une superbe transversale droite vers la gauche de Kaeltilsson pour Bollisson le long de la ligne de touche. De volée, ce dernier centra immédiatement pour le premier poteau, aux 6 mètres. Bakambu avait anticipé et se trouva à la chute du ballon pour le propulser dans les buts (72e, 1-1). Une action magnifique dans sa rapidité d'exécution, et la dernière d'un match qui se ferma totalement. Match nul 1-1 entre le SK Dvalinn et le KIF.

 

Terminons cette première journée par la magnifique leçon de football donnée par Hayabusa. Commencez par retenir ce nom : Simon Eriksen. Déjà auteur de 4 buts durant la phase de poules de la Fraternity Cup, il a presque égalé ce total rien qu'avec le match de ce soir. On commence avec une remontée de 65 mètres de Kaisaki, côté gauche pour un centre dans la profondeur plein axe et une reprise de volée au ras du premier poteau pour l'ouverture du score (12e, 1-0). On poursuit avec une perte de balle de Ben Arfa, à l'entrée de la surface, récupérée par Belair qui remonte à son tour 60 mètres côté gauche, pour lui aussi chercher plein axe dans la profondeur, tout en lobant la charnière centrale, Simon Eriksen qui contrôla le cuir dans la course avant de le placer dans le soupirail au premier poteau (41e, 2-0). Enfin, on termine avec Hiroyasu qui s'infiltre dans la surface de réparation adverse, profite de la passivité de la défense pour passer le ballon à Eriksen qui enchaine avec une frappe rasante et croisée. Imparable, coup du chapeau pour l'attaquant de Hayabusa (90e, 4-0). Oui, 4-0, car juste avant, à la 89e minute, ce fut Hiroyasu qui s'offrit le plaisir de marquer son petit but, sur un centre en retrait. Ah, on aurait presque oublié l'adversaire du soir : Heiwashima United, fessé comme rarement. Il va falloir vite réagir au prochain match. Entame parfaite pour Hayabusa FC.